Vous souhaitez investir à l’international en tant que non-résident ? Lisez notre guide pour découvrir comment gérer un projet d’investissement à l’étranger sans se déplacer.

04 étapes pour réussir un projet d’investissement à l’étranger sans se déplacer

Aujourd’hui, de plus en plus d’expatriés et non-résidents désirent investir dans l’immobilier à l’échelle internationale. Cependant, grâce à la numérisation du secteur immobilier et la création des outils digitaux innovants, la distance et l’expatriation ne sont plus des entraves à la gestion à l’étranger d’un projet immobilier.

Aussi, maitriser les phases de la réalisation d’un projet d’investissement pour non-résidents s’avère d’une importance capitale. Dans ce guide, nous vous présentons les 04 étapes clés de la réalisation d’un projet immobilier à l’étranger sans se déplacer.

1.    Obtenir un crédit immobilier pour financer son projet

 En tant que non-résident ou expatrié, vérifier sa capacité d’endettement constitue la première étape du processus de gestion d’un projet immobilier à l’étranger. Le crédit immobilier est indispensable au financement du projet. Toutefois, disposer d’un bon salaire est insuffisant pour bénéficier d’un prêt.

C’est une opération qui s’avère parfois difficile car aujourd’hui, les banques et autres établissements financiers sont très stricts en termes de critères d’acceptation d’un prêt immobilier pour non-résidents. En France par exemple, les expatriés et non-résidents sont classés par niveau de risque, entre autres :

• Entrepreneur ;
• Contrat local employé d’une société étrangère ;
• Contrat local employé d’une firme française : pour un individu sous contrat étranger ;
• Détaché : pour un investisseur sous contrat français.

Se voir accorder un crédit immobilier en France lorsqu’on est un entrepreneur non-résident devient de plus en plus complexe et ce, même si le salaire est élevé. Ce prêt se fait sur étude de dossiers. Au cas où vous êtes éligible pour un emprunt de financement immobilier, votre banque étudiera ensuite votre situation de non-résident ou d’expatrié à l’aide des paramètres suivants :

• Quel salaire et épargne pouvez-vous domicilier en France ?
• Quelle est votre situation familiale et professionnelle ?

C‘est en fonction des réponses obtenues que votre banque décidera de financer ou non votre projet d’investissement.

A consulter : Loi Pinel Outre-Mer

2.    Faire des recherches et visites immobilières en ligne

Les recherches et visites virtuelles sont une étape capitale du processus de gestion d’un investissement immobilier à l’étranger, car elle consiste à trouver le bien immobilier qui répond à ses exigences. Ainsi, avec la digitalisation du domaine immobilier, l’on assiste à l’émergence d’une panoplie d’innovations numériques de gestion immobilière à distance (achat, location, vente).

Des outils numériques à l’instar des visites 3D, la réalité virtuelle, la signature électronique, le bail digital et le big data qui sont créés pour accompagner efficacement les investisseurs dans la gestion de leurs projets à l’étranger, quel qu’en soit leurs positions dans le monde. Aussi, l’on peut effectuer des recherches sur des sites de particuliers à particuliers ; des agences ou tout autres réseaux de biens à la vente, à l’instar des avocats, notaires ou réseaux immobiliers pour non-résidents).

Par ailleurs, pendant les visites virtuelles, il est crucial de prêter une attention particulière aussi bien aux détails physiques des propriétés (électricité, canalisations d’eau, toiture, sol, etc.) qu’aux éléments financiers (taxe foncière, charges, etc.). Autant d’éléments qui garantissent un investissement immobilier de qualité.

3.    Achetez le bien immobilier

Le bien immobilier trouvé, le non-résident peut alors procéder à toutes les démarches administratives en vue de l’achat de ladite propriété. Il s’agit de l’offre et la signature du compromis de vente ; et le financement du projet et la signature de l’acte final de vente, après quoi le non-résident ou expatrié devient propriétaire du bien. Cette démarche nécessite 03 à 04 mois de la date de signature du compromis à celle de l’acte final de vente.

4.    Trouvez un locataire et gérer la location à distance

C’est la dernière étape du processus d’investissement. Là également, les non-résidents préfèrent des locations meublées à moyen et long termes à cause de la souplesse fiscale de leurs statuts, qui en fait un outil spécialement adapté aux investissements immobiliers pour non-résidents et expatriés.

Bien que le prix moyen par semaine soit inférieur à celui d’une location à court terme, le propriétaire a la garantie d’un revenu tout au long de l’année. Ce qui est beaucoup plus difficile à obtenir avec une location à court terme. Il y a aussi beaucoup moins de travail à faire avec les entrées et sorties, les échanges de clés, le nettoyage, etc. Ce qui aide à économiser de l’argent. Enfin, les locataires à moyen et long termes règlent généralement toutes les factures publiques.

• Autogestion ou société de gestion de biens locatifs ?

L’autogestion d’une location à l’étranger est une option difficilement réalisable. Il faudrait vérifier les dommages, effectuer les réparations, faire des inspections ad hoc en mauvais temps, etc. Aussi est-il réaliste d’envisager une société de gestion locative comme solution raisonnable. En fonction des sociétés, les frais varient, entre 20 et 50 % du rendement locatif.

Assurez-vous d’établir exactement ce qui est et n’est pas couvert par ces frais et faites correspondre les services disponibles à vos besoins. L’une des meilleures façons de trouver une bonne entreprise de gestion locative est de lire les avis des clients en ligne.

Conclusion

Où que vous soyez, vous pouvez investir efficacement à l’étranger sans vous déplacer. Un projet d’investissement immobilier s’étend généralement sur une période de 06 à 07 mois. Cependant, il s’avère très utile, voire indispensable de se faire accompagner par des experts. Car, en plus de l’expérience, ils connaissent le marché, savent détecter et profiter de bonnes offres.